Collection Cocu. By-CœUr Allemands. Saison Ii (4/6)

C’est le début de la saison II racontant nos débordements en l’absence de nos maris retenus à Paris par une rage de dents de Jules, mon fils avec quatre by-cœur allemands.

Deux pilules ou cachet, l’une facile à prendre, du paracétamol pour les restants de cuite et pour le mal de crâne que ça apporte.
Ça c’est facile, j’en ai apporté des boîtes de Paris.
La deuxième, la pilule oubliée c’est plus dur, seule la pilule du lendemain ou la chance que la baisse sauvage pratiquée cette nuit reste sans conséquence.
Le risque est trop grand.
Nous prenons la route du village pour rejoindre la pharmacie.
Pas de chance elle aurait pu être de garde.
Auriac, 60 kilomètres, nous décidons d’y aller.
Karine en profite pour téléphoner, c’est Sylvain qui répond.
Mario doit conduire.

• On vient de voir vos messages sur nos deux portables, comme nous allons au village, nous vous appelons, Karine a mis sur haut-parleur, c’est moi qui conduis.
Tu sais comment marchent les télécoms là-haut, c’est une plaie.
• Dans les jours prochains, je téléphonerais pour savoir où en est la ligne fixe qu’ils nous ont promise.
• J’ai fini de croire au père Noël, chérie.
• Qu’allez-vous faire au village ?

Que m’a conseillé Karine, apprendre à mentir.

• Nous vous préparons une surprise pour ce soir, ils annoncent un ciel calme et une nuit torride.
Bonjours Sylvain, tu as reconnu ma voix.
• Très bien, une surprise, on va attendre avec impatience.
• Bonjour maman.
Papa refuse de nous dire dans combien de temps on arrive !
• Jules soit sage, je pense que papa vous a allumé vos tablettes dans le fauteuil devant vous, soyez sage.

Je pensais répondre, mais le fait de chercher une réponse a failli être suspect à nos hommes.
Heureusement, Karine a été prompte à trouver une réponse.
J’ai l’impression que mentir à son mari, c’est un métier inconnu par moi depuis notre mariage.


Comme je l’ai dit, sur la porte de la pharmacie, nous notons le nom de celle de garde à Auriac.
Le risque est trop grand, malgré les kilomètres, nous continuons notre route après être passé chez le boucher.

• Alors que penses-tu de ta nuit, elle a été grandiose !
• Parle pour toi, tu as l’habitude, moi c’était une première.
• Regrettes-tu ?
• Les moments avec toi ont ravivé notre jeunesse, ça m’a rajeuni.
• Et la bite de Sylvano, j’ai senti qu’elle était loin de t’être indifférente.
• Arrête, tu me fais rougir.

Nous finissons par arriver, la pharmacie est bien ouverte.

• Deux pilules du lendemain, hélas, avec le covid, les approvisionnements sont fluctuants.
Attendez, je regarde.

Nous sommes anxieuses.

• Mercredi, j’en reçois mercredi comme toutes les pharmacies de la région.
Je vous en mets de côté !

Pauvre conne, c’est maintenant qu’on en a besoin.
Nous prenons la route du retour.
Le vent du divorce passe au-dessus de ma tête.

• Jannine, je sais ce que l’on va faire.

À ce moment, nous croisons plusieurs Harley et un trike.
Trois blancs et un black se rendant vers Auriac.
Bien sûr, on les voit, eux pas et nous nous gardons bien de leur faire signe.

De retour à la maison, nous mettons les bouchers doubles.
Ce voyage infructueux nous a mis en retard et nos hommes doivent approcher.
Je mets la radio, de nombreux bouchons sont annoncés en ce jour de départ en vacances.
Ça nous facilite la tâche afin d’être prête quand la voiture arrive.
Par le travail, j’essaye de chasser de ma mémoire la nuit orgiaque que nous avons pratiquée.
J’étends le linge sur le séchoir extérieur, ce sera vite sec.
L’arrivée de Jules qui me saute au cou en même temps que je le détache, en fond parti.
Sans être mère poule, j’adore mon fils.
Comme tous les s, ils sont moins dans les effusions.


• Carole, viens faire de la balançoire.

Les s contournent la maison pendant que j’embrasse Sylvain.
Nous les aidons à entrer le reste des valises avant d’aller sur la terrasse où j’ai allumé le barbecue avec un peu de mal.

• Tu vois Mario, je t’avais dit que nos petites femmes chéries allaient nous préparer un bon barbecue.
Jannine sait comme j’aime les saucisses grillées.

C’est à ce moment que les s reviennent en pleurant.

• Papa, la balançoire est cassée.

Sylvain descend la pente jusqu’à l’arbre.
Nous les suivons.

• Chérie, tu m’as bien dit hier que vous vous balanciez quand je t’ai eu au téléphone, et que des campeurs avaient fait un feu avec les pierres du mur.
La balançoire était intacte puisque tu te balançais.

Je cherche quoi répondre.
Une nouvelle fois, Karine vient à mon secours.

• Monsieur le procureur, j’avoue, c’est moi qui suis sortie la nuit dernière chercher le frais et regarder les étoiles.
Les campeurs avaient dû partir peu de temps avant notre arrivée, car j’ai vu des braises dans la nuit.
Il restait deux bûches inutilisées.
Pour vous éviter du travail, j’ai ramassé de la paille certainement venant de bottes de paille du champ d’Alfred.
Il a dû venir chercher sa paille pendant que nous étions au village, tout a disparu.
• Ça nous fera du travail en moins.
• La paille s’est mise à crépiter, j’ai mis les bûches qui à leur tour se sont mises à s’embraser.
J’étais tranquille quand la planche a cassé et que je me suis retrouvée les quatre fers en l’air.
Normal avec ton gros cul.
• C’est malin, devant les s, Mario !

Jules suivi de Carole remonte vers la maison en courant.

• Karine a un gros cul, Karine a un gros cul.
• Bon, s’il doit y avoir un responsable, c’est moi.
L’an passé, j’ai changé les cordes afin que notre fils se balance en toute sécurité.

J’ai vu que la planche était bien malade et j’en ai préparé une autre qui est dans le garage que je pensais installer pendant ces vacances.
Chaque fois que je la voyais, je me disais qu’il fallait que je le fasse, mais finir le toi avant l’hiver était prioritaire.
• Et tu ignorais que mon épouse y poserait ses grosses fesses.
Nous la changerons demain si tu veux que je t’aide.
Cette année, repos complet, j’ai fini de faire des travaux, chaise longue de rigueur.
Allons faire cuire les saucisses afin de coucher les s, le voyage les a fatigués.

La suite se passe bien, mon amie m’a évité des explications scabreuses.
Dans un même mensonge, prouver à nos maris, que la planche a cassé sous ses fesses et non pas sous les miennes m’ayant entraîné dans une partie de sexe intense avec mon black aux gros pectoraux.
Quand je les compare avec ceux que Sylvain nous montre, les hommes comme nous ayant mis leur maillot de bain, aucune comparaison.
C’est comme mes seins comparés à ceux de Karine dans ses bonnets grandes tailles.
Les s sont couchés et les saucisses merguez sont prêtes.

• Un coup de rosé Mario, bien frais, on va se régaler.
Les filles, les merguez, c’est parfait.
La prochaine fois, demandez à Charles de nous en préparer des blanches comme en Allemagne, il m’a dit qu’il connaissait la recette.
Tu te souviens Mario, nous en avions mangé en Allemagne près de Hanovre, chez ce black, quand nous y étions allés pour un contrat qui est tombé à l’eau d’ailleurs.
Comment s’appelait-il ?

Je sens des sueurs froides couler le long de mon dos, malgré la nuit tombante étoilée caniculaire.

• Octavio, il s’appelait Octavio, je m’en souviens, c’était un véritable cadavre ambulant.
Je t’ai même dit qu’il devait sortir directement d’Auschwitz.
• Mario, tu es infect, tu mériterais que ce soir, je te prive de gâteries.

Pas de connerie, Karine, les gâteries, c’est notre plan pour remplacer les pilules du lendemain absentes de la région.
..

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